Santé, bien-être, droits ... euskara

Nous avons traduit les principales idées de l'article que Mertxe Mugika Balanzategi a publié dans le journal Berria.

Je viens dénoncer la disparition totale de la langue basque dans ce chaos produit par la pandémie COVID-19. Le basque, qui est directement lié au bien-être, à la santé et à un avenir juste et démocratique. Dans la situation d’alarme que nous avons connue, il semblait raisonnable de devoir communiquer rapidement, mais la vérité est que l'informateur, à de nombreuses reprises, n'a pas la capacité de communiquer en basque, donc notre langue est à nouveau reléguée au second plan. Pour une raison quelconque, les places gagnées par la langue basque ont été perdues durant le confinement, et cela n'est pas acceptable du tout.

Comment affronter cette perte? Il existe différentes manières. Par exemple, valoriser l'activité de bascophonisation de l'entreprise dans les programmes et lignes d'aide qui seront utilisés pour la mobilité économique à l’heure de décerner ces aides, ou établir des clauses sociales visant à garantir les droits linguistiques des utilisateurs, des consommateurs et des travailleurs dans les offres d’embauche et dans les appels d'offres promus par l'administration.

Par exemple, il serait très efficace et moteur d'incorporer la variable linguistique dans les subventions à distribuer. Ou, pour donner un autre exemple, mettre en place, parallèlement à la promotion du commerce autochtone, des mécanismes pour faire appliquer efficacement les dispositions dans le décret des consommateurs. Et, à la fois avec ces mesures et avec d'autres qui ne sont pas mentionnées ici, si le plan de bascophonisation du secteur socio-économique approuvé par le CAV est respecté, alors le saut en faveur de la langue basque serait énorme.

Par conséquent, les entreprises et les affaires qui ne garantissent pas l'environnement, l'égalité des sexes ou l'égalité linguistique devraient-elles s’appuyer sur les fonds publics? Certains diront que oui. Ma réponse, cependant, est différente ;  je ne veux pas les aider avec mes impôts, je les mettrais en second plan. Il est temps d'agir de manière responsable, d'exiger que les mesures qui vont s’adopter garantissent  la santé, le bien-être et un bon avenir.