30 artistes basques composent l’exposition virtuelle #ARTdemia

Le confinement actuel qui maintient la quasi-totalité de la société enfermée chez soit a rendu le besoin de développer l’expression  artistique encore plus fort. Cette réalité s’est révélée vraie avec l'appel #ARTdemia fait par ARTgia Sorgune & Aretoak: en cinq jours, 78 propositions ont été présentées lors du premier appel virtuel. 30 ont été sélectionnées par le jury et une exposition virtuelle est disponible sur le site d'ARTgia.

ARTgia Sorgune & Aretoa est membre de la communauté Bai Euskarari, en effet le centre a obtenu le certificat « Zerbitzua euskaraz » (Service en euskara).  

Le nombre de participants a été marqué par les conditions économiques de l'espace :  «Le lancement de cet appel a ses propres coûts et nous avons pu les assumer jusqu'ici. Deux raisons nous ont poussé à créer cet appel : d’une part car le besoin d’expression est grand lors des moments historiques comme celui-ci et car nous voulions rassembler les histoires des artistes du Pays Basque, et d’autre part car nous voulions mettre en évidence la crise que l’écosystème culturel subit. », explique Begoña López de Aberasturi.

Les artistes sélectionné.e.s sont 30 artistes de tout le Pays Basque. La plupart sont originaires d'Alava, avec 12 artistes sélectionnés. Il y en a 7 de Bizkaia, 4 de Gipuzkoa, et deux viennent de Lapurdi et de Navarre. Le jury a également décidé d'accepter le projet de l'artiste catalan Marco Sanz dit Orekan, car il est «intimement lié à cette terre». Chaque artiste a créé depuis une perspective, depuis un contexte qui, pour la première fois, est égal à tous au vu de la situation: l'enfermement. Les œuvres portent sur le capitalisme, la restriction des droits, prêtent également attention au langage belliciste dans lequel nous sommes plongés, et renforcent ainsi la pensée critique. En bref, «un enjeu pour une société culte, active et une manière de faire face à la peur généralisée de la mort. Une exposition qui propose une histoire à cheval entre utopies et dystopies.